Le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable de la Plaine de Riom
a été constitué par un arrêté du Préfet TROUILLOT du 21 février 1930.
Il comprenait les communes de Riom, Châtel-Guyon, Enval, Mozac, Saint-Bonnet-près-Riom, Saint-Hippolyte, Aubiat, Cellule, Chappes, Le Cheix-sur-Morge, Clerlande, Davayat, Ennezat, Marsat, Les Martres-sur-Morge, Ménétrol, La Moutade, Pessat-Villeneuve, Prompsat, Saint-Beauzire, Varenne-sur-morge, Yssac-la-Tourette, Châteaugay et Sardon. Puis le 20 Juillet 1930, les communes de :
demandaient également leur adhésion. Les Communes de Saint-Clément de Reignat et de Villeneuve-les-Cerfs furent autorisées à entrer dans le syndicat par arrêté préfectoral du 11 Mars 1948. |
Le siège social du syndicat était alors fixé à la Mairie de Riom. Ses premiers Présidents furent des « Riomois » :
Suivis de :
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TRAVAUX
Construit à partir de 1930, le réseau syndical est devenu au fil des ans insuffisant pour faire face à la demande créée par l'augmentation du nombre d'abonnés et des consommations des ménages (baignoires, machines à laver, piscines ...) et par la vétusté des conduites (fuites sur réseau) Année après année, il a fallu remplacer des conduites devenues obsolètes ou insuffisantes :
Enval (1 000 m3) en 1978 et le Puy Blanc à Châtel-Guyon en 1992 alors qu'on procédait en 1984 à la destruction des 19 petits réservoirs communaux devenus insuffisants. |
La bonne marche d'un réseau nécessite une surveillance en temps réel des points essentiels. Une télégestion par 16 satellites reliés au Centre d'Exploitation de Joze fut installée de 1989 à 1991 pour 1.872.694 F. Le Centre d'Exploitation de Joze est installé sur l'emplacement des anciens fours à chaux des Etablissements MARIGNIER et remplace des bâtiments vétustes et incommodes. Il a été financé en commun par les Syndicats de Basse-Limagne et de Plaine de Riom, par la SEMERAP pour une petite partie et mis à la disposition de cette dernière en sa qualité d'exploitant du réseau. Le SIAEP de la Plaine de Riom a financé entièrement l'immeuble des bureaux, qui est donc sa propriété, ainsi que le terrain avoisinant d'une superficie de 7 000 m2 pour un coût total de 2.740.000 F. Les bâtiments d'exploitation ont été financés par le syndicat de Basse-Limagne et les ateliers de réparation et d'entretien par la SEMERAP. |
Le droit d'eau de 46 I/seconde dévolu au syndicat s'est révélé insuffisant pour faire face aux besoins dès les années 1970. Des ressources nouvelles avaient été trouvées dans la nappe alluviale de l'Allier à Limons. Cette nappe était déjà exploitée en aval par la ville de Clermont-Ferrand.
5 puits furent creusés à Limons vers 1974 - 1976 co-financés par les syndicats de Basse-Limagne (7/16ème), Plaine de Riom (7/16ème) et Sioule et Morge (2/16ème).
Leur production ramenée à une station de pompage à Limons est refoulée au réservoir des Minots à partir duquel la part revenant au syndicat est dirigée sur la conduite de distribution Varenne/Randan jusqu'au partiteur de Villeneuve-les-Cerfs, dit« La Fosse aux Ours» créé en 1990, permettant ainsi un complément d'approvisionnement indispensable en période estivale.
Cette eau alluviale bien filtrée par des couches épaisses de sable est parfaitement potable. Les années de sécheresse de 1991-1992 se firent durement sentir à Riom qui vint à manquer d'eau. Durant une année, le syndicat mis à sa disposition une part de son droit d'eau de Volvic. Il fut ensuite décidé d'un commun accord d'installer une conduite de fonte de 400 mm entre les puits de Limons et Riom - via Saint-Beauzire sur 22 km de long pour assurer la sécurité de l'approvisionnement en eau de la ville de Riom. Le coût total de l’opération fut de 27.230.000 F (la part revenant au SIAEP de la Plaine de Riom étant de l'ordre de 5 %). |
Pour faire face aux besoins prévisibles, le syndicat fit entreprendre des études par la Direction Départementale de l'Agriculture pour rechercher d'éventuelles ressources d'eau alluviale en amont de Limons dès 1985. Des sites intéressants furent trouvés au Confluent Dore Allier en rive droite dans une propriété privée dite « l'Ile» car accessible seulement par eau. Un accès terrestre ayant été établi de toute pièce, 6 puits furent creusés sous maîtrise d'ouvrage du syndicat entre 1988 et 1996. Leur production est écoulée par une conduite de fonte de 4 km de long jusqu'au partiteur de Limons. Le financement a été réparti selon les mêmes critères que pour les puits de Limons. Le coût de chaque puits est de l'ordre d'un million de Francs. |
Le syndicat est propriétaire des terrains d'assiette, ainsi que d'une parcelle voisine de 11 hectares, éventuellement disponible. Actuellement l'eau disponible tant à Volvic qu'à Limons et au Confluent Dore Allier permet de faire face à la demande, en toutes saisons. Des besoins nouveaux peuvent se faire un jour. Le syndicat se doit de les prévoir et d'y faire face. Des recherches sont en cours à Tissonnières entre Joze et Maringues, depuis 1994, sous la maîtrise d'ouvrage du syndicat de Basse-Limagne. Le syndicat s'est engagé à financer sa part du coût des travaux de recherche et d'exploitation ultérieurement. |
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