SEMERAP

Le SIAEP de la Plaine de Riom adhéra dès 1975 à cette société pour plusieurs raisons :

a) l'entretien et la réparation des fuites sur un réseau important avec de faibles moyens en homme et en matériel, n’étaient pas satisfaisants

b) le Syndicat ne pouvait pas récupérer la T.V.A.

c) surtout les besoins en eau devenant de plus en plus importants, le droit d'eau du Syndicat à Volvic (46 I/seconde) devenait insuffisant. La pénurie estivale s'aggravait d'année en année. Il fallait rechercher rapidement des ressources nouvelles. Le Syndicat de Basse-Limagne, confronté au même problème, avait prospecté la nappe alluviale près de Limons et entrepris la construction de 10 puits - en réalité 5 seulement furent forés. Cette eau était abondante et de bonne qualité.

Le SIAEP de la Plaine de Riom associé aux syndicats voisins de Basse-Limagne et de Sioule et Morge, adhérents eux aussi à la SEMERAP, financèrent en commun ces travaux et la station de pompage qui refoulait l'eau venant de ces puits sur le réservoir des Minots - construit lui aussi à cette époque.

Une raison supplémentaire, mais non négligeable, poussèrent les responsables syndicaux et la Direction Départementale de l'Agriculture à créer cette structure particulière qu'est la SEMERAP ; le souci de ne pas laisser aux sociétés privées (Lyonnaise, Générale des Eaux, etc. ...) déjà très actives et bien implantées, le monopole de l'eau dans le Département.

La SEMERAP, avait l'avantage - outre celui d'être un organisme compétent en matière d'entretien de réseau - d'être une structure entre les mains des élus, dont 80 % du capital social est formé par les collectivités et son Conseil d'Administration comprend 15 élus sur 18 administrateurs.